lundi 25 février 2008

Chacara Dona Albenir

Matière à reflexion légère
Matinée sans défaut
Je choisis un moment anodin,
Une animation douce

Avisée d’une poussée subite
Dans mon dos,
Le nez du dog argentin

Quatre à cinq mains liées
Je partage

Nina et Juan Pedro balancent leurs petits bras
Autour de l’oranger

A l’ horizon se freine une ombre
Un virage, combustible d’une lueur ascensionnelle
Je passe à froid mon humour

Fiasco directeur d’une pensée asséchée
Par le vent

Nina me lance un coucou de sa menotte

Meio azur,
Je mets fin à la journée,
Brasilia s'endort
Fin de la phrase

1 commentaire:

Anonyme a dit…

pour l'anecdote,le montage qu'on avait fait à la fête du livre quand j'étais dans la classe de mon père était sur "mon bel oranger" l'histoire d'un gamin dans les favellas brésiliennes.j'y retrouve ici les symboles...sans doute connais tu le livre qui a été un best seller?